Cours du 27 mai - Correction des questions sur le texte d'Ovide et exercices sur les déclinaisons

 

Correction des questions

1)      A) Les impératifs du texte sont : « tende » (v.7), « revocate » (v.8), « date » (v.9), « supera » (v.12), « insurge » (v.12), « fac » (v.13).

B) Ovide donne des conseils aux cochers, aux conducteurs des chars. En effet, il désire ardemment que celui qu’il a choisi soit vainqueur, non pas tant pour être heureux lui-même, mais pour contenter la dame qui l’accompagne.

2) Dans ce texte, on apprend (vous, en l’occurrence, en avez plutôt la confirmation, puisque nous l’avons déjà appris ensemble) que toutes les écuries s’ouvrent en même temps et qu’en sortent les conducteurs de chars, que l’on appelle des auriges. On perd manifestement du temps faisant un grand arc de cercle pour contourner la borne d’extrémité, tandis que la raser est plus dangereux, mais plus efficace pour la victoire. Ovide traite donc de « maladroit » (ignavo) celui qui contourne la borne de loin. Ce sont ici les Quirites, c’est-à-dire les citoyens, qui donnent le signal du départ de la course avec leurs toges, qui, par leur blancheur, remplacent la mappa, dont vous avez déjà entendu parler. Les équipes enfin ont des couleurs, pour que les spectateurs puissent les distinguer de loin. Certaines peuvent avoir deux couleurs (discolor). Le vainqueur reçoit un prix.

3) a) mea vota, meae dominae (v.13), meae dominae, mea vota (v.14) / mea palma (v.15).

Aux vers 13 et 14, les mêmes termes reviennent dans un ordre opposé : on appelle ce procédé littéraire un chiasme. Il sert à mettre en valeur les termes qui s’opposent et à accentuer l’opposition.

b) Ovide établit une comparaison entre le prix qu’obtient le vainqueur de la course, et celui que lui-même est susceptible d’obtenir, à savoir l’amour de la jeune femme. Il sous-entend que si l’aurige que soutient la jeune femme gagne la course, celle-ci sera de bonne humeur et aura davantage tendance à être bien disposée à son égard à lui. Il aura de meilleures chances de la conquérir (et donc de remporter lui aussi une victoire et d’en obtenir le prix) en cas de victoire de l’aurige.

4) À la fin de l’extrait, Ovide semble lire dans le regard joyeux de la jeune femme la promesse d’un amour naissant. Il le dit au lecteur sur un ton plaisant et badin.

 

On peut déduire de ce texte qu’Ovide aime assister aux courses de chars davantage pour la charmante compagnie avec laquelle il y assiste, et la perspective de nouvelles conquêtes amoureuses, que pour l’enthousiasme réel que suscitent chez lui les courses de chars…

 

 

Déclinez les noms suivants : crus, cruris, n : la jambe ; vultus, us, m : le visage ; ludus, i, m : le jeu ; clamor, oris, m : le cri ; dies, ei, m : le jour ; cultus, us, m : action de cultiver ; sanguis, inis, m : le sang

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